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"L'Olympia
de Paris"
4
Avril 1997
Un
soir dans le mythe
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En
mars 1997, débute le "World Wide Tour '97", la première
tournée mondiale de Laura. Elle se termine en août, après avoir touché
des villes comme Milan, Rome, Bruxelles, Rotterdam, Paris, Madrid,
Lisbonne, Rio de Janeiro, Buenos Aires, Montréal, Miami, Monte-Carlo... |

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"Durant
ce long tour, commencé en mars et terminé en août 97, j'ai eu la possibilité
de connaître énormément de monde, mais par dessus tout de me connaître moi-même,
mon caractère, mes désirs pour le futur, mon envie d'être toujours plus
professionnelle dans mon travail : ma vraie passion! |
Bien sûr,
chanter dans différents pays m'a aidé. Et le fait d'avoir chanté dans des théâtres,
Palasports, stades m'a permis de me confronter avec tant de réalités
artistiques.
Le
stade était infini, très grand, le palasport chargé d'énergie et le théâtre...ah!
Le théâtre ne te laisse pas de souffle, peut-être parce qu'il est plus petit
et réussit à saisir chaque battement, chaque regard et chaque magie que les
gens t'offrent".
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Laura
Pausini la Céline Dion italienne
Un
petit air de vacances va souffler, ce soir, sur l'Olympia, avec la voix
ensoleillée de Laura Pausini, la nouvelle perle d'Italie. De l'autre
côté des Alpes, sa notoriété est comparable à celle de Céline Dion
ou de Patricia Kaas en France. On affirme même qu'elle est, après Eros
Ramazzotti, l'artiste qui exporte le plus de disques. Il est vrai que
Laura Pausini a déjà vendu plus de huit millions d'albums à travers le
monde, dont 250.000 en France. Elle a même chanté pour le Pape, ainsi
que Bill Clinton! A 23 ans, excusez du peu!
En
France, on a découvert la belle italienne en 1995, avec son tube "La
Solitudine", chanson pleine d'émotion, qui est restée classée
près de trois mois dans les dix premières des meilleures ventes de
disques.
Ce
soir, à l'Olympia, la signorina Pausini, entourée de musiciens italiens
et anglais, présentera un grand nombre de ses nouveaux titres, ceux de
son troisième album "Le Cose che Vivi" (Les Choses que tu Vis).
Elle y chante l'amour, l'amitié, les désillusions, notamment sur le
monde politique italien, rejoignant là les aspirations de nombreux jeunes
qui la suivent dans ses concerts et la considèrent, non seulement comme
une idole, mais aussi comme le porte-parole de leur génération.
©
Article de 1997 |

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"L'Olympia
de Paris a été mon premier impact avec le théâtre. Commencer ainsi te fait
frissonner et avoir tellement peur.
Il me
semblait être sur une scène énorme, immense, encore plus que celle du stade
de Porto Rico! (le plus grand où j'ai chanté jusque là).
Quand
le rideau s'est levé il était 21h30, j'ai vu tant d'yeux, tant de personnes
qui désiraient connaître de son vivant cette fille italienne qui de temps en
temps apparaissait à la télévision française.
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Tout à
coup la peur a disparu et l'atmosphère est devenue très belle, indescriptible.
Je me
souviens seulement que durant cette soirée je me sentais si en forme que je
n'aurais plus voulu m'arrêter de chanter. Il m'a semblé avoir chanté peu,
le rideau s'est fermé après deux heures et j'ai pensé que peu de minutes s'étaient
passées!!!
Cette
soirée m'a tant laissée, peut-être parce que mes pieds ont touché la même scène
que les artistes que j'ai aimés le plus, peut-être parce qu'avec mon exhibition
se serait fermée pour toujours l'histoire de ce "temple de la
musique" qui pour moi a eu le même charme que le théâtre Ariston de San
Remo, le plus important de ma vie.
Un
concert à ne jamais oublier".
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Laura
©
Giornalino ufficiale numero 5
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Chère
Laura,
Je
suis venue te voir à l'Olympia de Paris le 04 avril 1997. Tout
comme toi, je n'étais jamais venue dans cette salle qui a vu se produire
tant d'illustres artistes dont tu fais maintenant partie. Tout
comme toi je n'oublierai jamais cette exaltante soirée.
Durant
les 15 jours qui ont précédé ton concert, j'était excitée, énervée,
à l'idée de pouvoir enfin te voir en chair et en os. Mes amis ne me
reconnaissaient plus.
Puis
arrive le grand jour, je me rappelle... Ce
vendredi 04/04/97, je prends le train en Bretagne, direction la Capitale. A
20h00 je m'installe au balcon. Il y a déjà beaucoup de monde. Des jeunes
gens crient : "Laura !", "Laura !"... On sent que
l'excitation monte.
A
21h00, ça y est, tu commences à chanter derrière le rideau. Puis
le rideau se lève et tu apparais. Ta
voix chaude et caressante pénètre en nous comme un rayon de soleil. La
magie est là. Au
balcon, je ne manque aucun instant. Là ou je suis, je peux danser et
chanter avec toi sans gêner personne. Vers
la fin de la soirée, tu nous fais participer directement à ta chanson
"Non c'è". C'est génial ! Tu
finis par "Seamisai" et nous savons que le rideau va bientôt se
refermer. Pour
te saluer nous entonnons tous un "oh oh oh oh oh", "oh oh
oh oh oh " accompagnés d'applaudissements qui n'en finissent pas. Puis
le rideau se referme sur ton sourire.
Je
me souviens avoir ressenti un vide profond et une solitude après cette
soirée. C'était comme un abandon.
Mille
mercis à toi Laura, qui m'a tant apporté pendant ces 2 heures d'intense
bonheur.
Comme
toi, je n'oublierai jamais cette soirée.
Con
affeto e amicizia,
Véronique
(France)
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Laura
Pausini sans frontières
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Depuis qu'elle a chanté
La Solitudine, la star italienne n'a jamais été aussi entourée. Conçu
en Italie et enregistré aux USA, son dernier disque s'achève sur une
ballade composée par Phil Collins.
"Il m'avait déjà
rejoint sur scène pour un duo".
Pas de romance dans l'air
pourtant : Laura Pausini vit à Milan avec son manager Alfredo.
"La mia risposta".
East West.
Laura,
qui sort son album dans cinquante pays, sera à l'Olympia le 26 mars.
©
Article de presse de 1999 |
"CONCERT
MALHEUREUSEMENT ANNULE"
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